Références classés par date d'ajout
Votre dos perd son nom avec si bonne grâce
Qu’on ne peut s’empêcher de lui donner raison.
Que ne suis-je, Madame, un poète de race,
Pour dire à sa louange un immortel blason.
Si vous voyez Estelle
Dites-lui mes amis
Que je bande pour elle
Que j’en perds l’appétit
Qu’on se r’mettra ensemble
Que je m’avoue vaincu
Que j’ai les mains qui tremblent
Quand j’évoque son cul
Dit’lui qu’je suis lucide
Depuis que j’ l’ai quittée
Qu’ j’étais bien trop candide qu’j’aurais dû l’écouter
Et qu’ cett’ fille superbe
Qui m’emm’na en bateau
Je n’ai su qu’à l’Ile d’Elbe
Que c’était un trav’lo
Tout ce qu’elles ont gagné avec leur campagne du MLF, c’est qu’on ne nous tient plus la porte.
L’homme vient du singe, dit-on, et il va au cimetière. Telle serait sa zoologie . Que fait-il en chemin ? De tout. Des zigzags, l’école buissonnière. Il se gratte le nez, il se lave les pieds, il fait empailler ses ministres, il accroche les morts aux sonnettes, une fois il a déterré le pape ; (…) On voit là que l’homme venu du singe, y retourne assez volontiers.
Si nous jetons les yeux sur l’intérieur de son corps nous éprouvons d’abord un sentiment de répulsion très vif ; sa ressemblance frappante avec l’organisation interne des animaux nous impressionne désagréablement.
M. de Plasman, Dieu et l’ouvrier, 1872
L’homme vient du singe, dit-on, et il va au cimetière. Telle serait sa zoologie . Que fait-il en chemin ? De tout. Des zigzags, l’école buissonnière. Il se gratte le nez, il se lave les pieds, il fait empailler ses ministres, il accroche les morts aux sonnettes, une fois il a déterré le pape ; (…) On voit là que l’homme venu du singe, y retourne assez volontiers.
Alexandre Vialatte,
L’Histoire du monde, de J. Duché, Zigzags de l’homme
Chroniques de la montagne (Éditions R. Laffont)
Si nous jetons les yeux sur l’intérieur de son corps nous éprouvons d’abord un sentiment de répulsion très vif; sa ressemblance frappante avec l’organisation interne des animaux nous impressionne désagréablement.
M. de Plasman, Dieu et l’ouvrier, 1872
Dictionnaire de la bêtise et des erreurs de jugement
De G. Bechtel et J-C Carrière (R. Laffont)
Il est morne, il est taciturne
Il préside aux choses du temps
Il porte un joli nom Saturne
Mais c’est un dieu fort inquiétant.
Le temps ne fait rien à l’affaire,
Quand on est con, on est con.
Qu’on ait vingt ans, qu’on soit grand-père,
Quand on est con, on est con.
Entre vous, plus de controverses,
Cons caducs ou cons débutants,
Petits cons d’la dernière averse,
Vieux cons des neiges d’antan.
Dessin : Mahi Grand (http://mahigrand.net/)
« Les racistes sont des gens qui se trompent de colère. »
Léopold Sédar Senghor
«Moins le Blanc est intelligent, plus le Noir lui paraît bête.»
André Gide
«Le patriotisme, c’est l’amour des siens. Le nationalisme, c’est la haine des autres.»
Romain Gary
«Le jour où moi, juif, je serai traité de con, je saurai que c’est la fin de l’antisémitisme.»
Pierre Dac
« Il y a de plus en plus d’étrangers dans le monde.»
Luis Régo
J’ai de l’hippopotame à peu près la rondeur,
Mais je ne vais dans l’eau que par inadvertance.
Je suis devenu sage et je crains les voyeurs,
Alors je m’engloutis sous les herbes et je pense.
L’hippopotame est doux, mais son cuir est trop dur,
Son œil est trop petit, sa narine est trop large.
Quand on est ainsi fait le monde n’est pas sûr,
La seule solution est de survivre en marge.
Pourtant l’hippopotame est un bel animal,
Un peu mou, je sais bien, mais il est sympathique,
Il a peur des humains… et ça c’est bien normal.
Un jour je m’en irai me noyer en Afrique.
Bernard Dimey L’hippotame
"Dessin : Mahi Grand": http://mahigrand.net (http://mahigrand.net)
Je vivais à l’écart de la place publique,
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique…
Refusant d’acquitter la rançon de la gloir’,
Sur mon brin de laurier je dormais comme un loir.
Les gens de bon conseil, on sut me fair’ comprendre
Qu’à l’homme de la rue j’avais des comptes à rendre
Et que, sous peine de choir dans un oubli complet,
J’devais mettre au grand jour tous mes petits secrets.
Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées!