Mot-clé choisi : Racisme
Attention, un suspect pour un flic ce n’est pas forcément un Arabe ou un jeune, là, par exemple, c’était un nègre.
J’adhérerai à SOS-racisme quand ils mettront un S à racisme. Il y a des racistes noirs, arabes, juifs, chinois et même des ocre-crème et des anthracite-argenté. Mais à SOS-Machin, ils ne fustigent que le Berrichon de base ou le Parisien-baguette. C’est sectaire. (…) Mais attention, il ne faut pas me prendre pour un suppôt de Le Pen sous prétexte que je suis contre tous les racismes.
Que la vie serait belle si tout le monde doutait de tout, si personne n’était sûr de rien. On pourrait supprimer du dictionnaire les trois quarts des mots en « iste », fasciste et communiste, monarchiste et gauchiste, khomeyniste et papiste.
Tous ces gens qui font des métiers publics sont des vendus. Manu di Bongo, lui-même, n’est pas blanc-blanc.
Les coutumes se perdent. Avez-vous remarqué combien les gens sont malhabiles et empruntés, de nos jours, face au rituel pourtant simplifié qui consiste à présenter ses amis les uns aux autres au début d’une soirée ?
« Monsieur le grand rabbin, permettez-moi de vous présenter monsieur Jean-Marie Le Pen. »
Non. C’est un exemple idiot.
Les étrangers basanés font rien qu’à nous empêcher de dormir en vidant bruyamment nos poubelles dès l’aube alors que, tous les médecins vous le diront, le Blanc a besoin de sommeil…
Siné sait que les riches sont tous méchants et cons, et que les pauvres sont tous gentils, et cons. Grâce à quoi il peut se permettre de fourrer le moine Raspoutine et Mère Teresa dans le même sac à corbeaux, ou l’abbé Pierre et le curé d’Uruffe sous la même calotte.
Attention, ne vous méprenez pas sur mes propos, je n’ai rien contre les racistes, c’est plutôt le contraire. Par exemple : dans Une journée particulière, d’Ettore Scola, Mastroianni, poursuivi jusque dans sa garçonnière par les gros bras mussoliniens, s’écrie judicieusement à l’adresse du spadassin qui l’accuse d’antifascisme : « Vous vous méprenez, monsieur, ce n’est pas le locataire du sixième qui est antifasciste, c’est le fascisme qui est antilocataire du sixième. »
« Les racistes sont des gens qui se trompent de colère », disait avec mansuétude le président Senghor.