Citations classées par date d'ajout
En un mot comme en cent, chers habitants hilares de ce monde cosmopolite, je répéterai inlassablement qu’il vaut mieux rire d’Auschwitz avec un juif que de jouer au scrabble avec Klaus Barbie.
Il y a dans Mein Kampf un véritable cri d’espoir dans l’humanité comme chez Karl Marx. Il faut avoir lu Mein Kampf et le Capital avant d’aborder Poirot-Delpech, sinon on ne comprend pas bien le Front Populaire et ça fait moins rigoler à la fin quand les boches arrivent…
J’ai fait tous les métiers sauf prostitué : j’ai horreur qu’on me souffle dans le cou quand je cherche le sommeil.
Sans don, nul et fainéant, je résolus pourtant de devenir fonctionnaire. (…) Je fus nommé inspecteur-surprise à la brigade des stupéfaits, là, on me changea principalement de collaborer aux révisions des grandes affaires criminelles restées mystérieuses. Je conclus rapidement au suicide du photographe dans l’affaire Greenpeace, et à la responsabilité des milices chiites dans l’affaire Grégory. Mais c’est surtout ma thèse sur l’accident dans le drame d’Oradour-sur-Glane qui me valut les foudres d’un commissaire anti-SS hystérique qui finit par avoir ma peau.
Le nazisme tombé en désuétude en 1945 – excellente année pour les bordeaux rouges, encore qu’on puisse lui préférer 1947 -, prônait le racisme, le militarisme, le progrès social et l’assiduité aux carnavals métalliques avec flambeaux et oriflammes à grelots.
Comment tu vis l’intégrisme religieux ?
Ca me fait peur. Je parlais des gens qui courent derrière des drapeaux, ceux-là ils courent derrière des multitudes… Ça, ça me fait très peur. (silence) Déjà la CGT qui manifeste dans la rue j’ai peur, alors tu penses les mollahs.
Attention, ne vous méprenez pas sur mes propos, je n’ai rien contre les racistes, c’est plutôt le contraire. Par exemple : dans Une journée particulière, d’Ettore Scola, Mastroianni, poursuivi jusque dans sa garçonnière par les gros bras mussoliniens, s’écrie judicieusement à l’adresse du spadassin qui l’accuse d’antifascisme : « Vous vous méprenez, monsieur, ce n’est pas le locataire du sixième qui est antifasciste, c’est le fascisme qui est antilocataire du sixième. »
« Les racistes sont des gens qui se trompent de colère », disait avec mansuétude le président Senghor.
Ce n’est pas non plus parce que Julio Iglesias a survécu à Brassens qu’il faut se mettre soudain à douter de l’existence de Dieu.
Il faut savoir, bande de décadents ramollis de téloche et de pâtés en croûte, que les Grecs sont à l’origine du pire des maux dont crève aujourd’hui le monde civilisé : la démocratie.
La sagesse populaire, on connaît. C’est elle qui a élu Hitler en 33.
La télévision, d’Etat ou pas, c’est quand Lubitsch, Mozart, René Char, Reiser, ou n’importe quoi d’autre qu’on puisse soupçonner d’intelligence, sont reportés à la minuit pour que la majorité puisse s’émerveiller dès 20 heures 30, en rotant son fromage du soir, sur le spectacle irréel d’un béat trentenaire figé dans un sourire définitif de figue éclatée, et offrant des automobiles clé en main à des pauvresses arthritiques sans défense et dépourvues de permis de conduire.
L’heureux temps chanté par Brassens où les gens avaient à cœur de mourir plus haut que leur cul est un temps maintenant révolu. On vit désormais dans une démocratie couchée, et il est naturel que les morts donnent l’exemple de l’humilité.
La seule conscience politique que j’ai, c’est de tenir à ne pas en avoir – pas du tout par lâcheté – c’est parce que je n’ai jamais pu m’apercevoir que la gauche était mieux que la droite que les rouges étaient mieux que les noirs.